Arequipa, Pérou
- Nicolas Pilate
- Sep 25, 2015
- 3 min read
Ca y est, nous y sommes. Bien arrivés au Pérou après un long et épuisant périple. Notre tour du monde commence ici à Arequipa, deuxième plus grand ville du Pérou perchée à 2500m d’altitude. C’est la ville d’où Daniela, la copine de mon cousin Germain, est originaire. Germain après avoir déjà passé 5 mois cet hiver a décidé de poursuivre l’expérience et ça tombe bien ! Ce sera notre premier point de chute. Deux semaines pour s’adapter « tranquillement ». Il faut dire que la chambre d’ami qui nous est réservée dans cette maison d’architecte située dans une résidence privée et gardée n’est pas exactement ce que l’on pourrait entendre par aventure. Il faut passer deux portails immenses pour y entrer alors autant dire qu’ici on l’est, tranquilles. Ca me rappelle un peu ce contraste au Brésil avec l’extrême pauvreté des favelas et ces habitations hautement sécurisées dont seules les populations aisées peuvent accéder. Mais ne nous habituons pas au confort, nous ne sommes pas venus pour ça. En fait c’est tout le contraire. Et pourquoi pas commencer par un état grippal. Je crois que la fatigue du vol nous a affaibli et le décalage horaire n’aide pas il faut dire. Envie de dormir à 15h puis réveillés dans la nuit. Quoi de surprenant ?
Notre premier contact avec la ville et ses habitants s’est globalement bien passé. L’air est très sèche ce qui n’est pas très agréable mais au moins on ne souffre pas vraiment de l’altitude. Pas de maux de tête ni d’essoufflement particulier. Ah oui, il y a un trou dans la couche d’ozone juste au-dessus de nos têtes alors les protections adéquates s’imposent.
Si l’on peut dire que le cousin est comme un poisson dans l’eau alors nous sommes des bébés tortues. On a plongé dedans sans trop réfléchir mais on ne sait pas encore nagé. Notre espagnol est catastrophique mais avec le 3/20 en espagnol du cousin au bac et au vu de ce qu’il en est maintenant, ça donne beaucoup d’espoir. Lost in translation mais pas pour longtemps on l’espère. Nos cours d’espagnol intensifs commencent aujourd’hui. Il va falloir prendre des forces et faire preuve de concentration. Pas le choix !
Côté cuisine, tout va bien pour le moment. On a gouté aux figues de Barbarie (aussi appelées poires cactus puisqu’elles proviennent des cactus). La peau du fruit étant recouverte de minuscules mais agressives épines, c’est la vendeuse qui nous l’a épluché comme il se doit. Il vaut mieux ne pas le faire soi-même et puis, elle sait comment s'y prendre pour ne pas se faire piquer! Hier soir nous sommes allés manger du cœur de bœuf en brochette. Je ne parle évidemment pas de la tomate mais du vrai cœur de bœuf, une viande coupée finement et grillée au barbecue. Si l’on ne m’avait pas dit ce que c’était, j’aurais pensé à un simple morceau de bœuf. Très bon !
Le beau papa nous a accueillis comme il se doit en nous préparant le fameux cocktail originaire du Pérou : Le Pisco Sour. Le Pisco est un alcool de 40 degrés obtenu après fermentation et distillation du jus de raisin. Mélangé à du blanc d’œuf et du citron vert et adouci au sucre. C’est délicieux mais très fourbe ! On a gouté ça le midi. La sieste était inéluctable !
















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