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New Zealand Part. II

Marion & Nicolas

Nous quittons Rapa Nui et Tahiti pour notre dernière île du triangle polynésien. La nouvelle Zélande. 4 millions d’habitants, 40 millions de moutons. Mais aussi des Kiwis, des Wekas, des Pukekas, des Kakas, Keas et autres espèces exclusivement endémiques à la Nouvelle Zélande. Un patrimoine unique.

On comprendra alors un peu mieux après coup pourquoi la douane à l’aéroport est si stricte et veille à ce qu’aucun germe étranger ne vienne contaminer son territoire. Nos chaussures de randonnée seront savamment lavées et aseptisées avant de nous être remises. Elles ont vu trop de pays et foulé trop de sols. Les petites graines coincées sous les semelles pourraient contrarier l’écosystème. Tout comme les pollens de notre pot de miel du Chili qui lui non plus ne sera pas admis. Leurs arguments paraissent un peu excessifs mais on se pli à leur rigueur anglo-saxonne. Nous sommes à nouveau en terre connue. Les bonnes manières et le sens de l’ordre rappellent l’Angleterre. A table aussi on retrouve fish and chips, burgers et autres Sunday Roast. Les gens parlent avec un accent bien particulier, assez agréable. Chaque neo-zélandais habite à moins de 2 heures de la côte. Il est naturel de voir un bateau dans leur jardin.

Malgré l’influence britannique incontestable, la Nouvelle Zélande offre bien des contrastes et des couleurs. Au Nord des influences tropicales avec un climat chaud et humide en été, au Sud un froid antarctique s’invite dès l’Automne.

Tous les nouveaux venus craignent leur premier hiver. Je les comprends pour n’avoir passé que le cap de l’automne.

Le pays est idéal pour le voyage. On se souviendra de notre road trip dans l’ile du Nord. Les bains dans les rivières chaudes à proximité des terres volcaniques du Parc Tongariro. Les campagnes parcourues à la recherche d’un camping idéal en bord de rivière ou l’on pourra passer la nuit allumer un feu de camp avec nos compagnons de voyage Zack l’américain et Loup le jongleur baba cool. Dans l’ile du Sud la rencontre avec Olivier nous mènera sur les sentiers côtiers des parcs Abel Tasman et Kahurangi. (cf chapitre précédent)


En prenant la route des grands glaciers on pourra ensuite apprécier les décors vertigineux de Franz Josef à Queenstown, en passant par Wanaka. Entre lacs et montagnes, le décor est idéal pour faire son baptème de l’air et un saut en parachute. Juste à temps. On est en Mai. L’Automne a sonné. Pluies diluviennes, vent, brouillard et même neige viendront marquer la fin des treks.

Queenstown et Wanaka préparent leur saison de ski. C’est l’effervescence dans la ville. Touristes et saisonniers sur bondent les auberges et les bars. Il est temps de partir vers des contrées plus isolées.

Je n’aurais surement pas tant aimé la Nouvelle Zélande si l’on ne m’avait pas soufflé d’aller voir Les Catlins. Région au Sud de l’ile Sud. Le gite et le couvert me sont offerts dans une famille à Papatowai contre quelques heures de travaux domestiques. Wendy me récupère à Owaka et m’emmène à une demi-heure de toute civilisation chez eux à Papatowai. Leur maison sans voisinage a faces sur un lac, la mer et la forêt.

Wendy travaille à la petite pharmacie d’Owaka. Alan, son mari s’occupe du centre de colonie de vacances de Papatowai. Pendant son temps libre il m’emmène à bord de son 4x4 visiter les environs. Papatowai signifie « où la forêt rencontre la mer ».

Nous roulons à marée basse sur la plage de Long Point Beach. Sur une petite Péninsule accessible en bateau se dressent les « cribs », cabanes de vacances occupées l’été. Wendy et Alan possèdent leur crib et y passent leurs vacances. Il peut paraître drôle d’imaginer de vivre, travailler et passer ces vacances sur le même périmètre. Et pourtant une fois sur place, on comprend l’attachement des locaux à leur région. Une terre agricole ou quelques fermes y sont dispersées. On ne fait pas fortune dans les Catlins mais il n’est pas question pour les locaux de vivre ailleurs. C’est de génération en génération que se transmet l’amour du pays. A Long Point Beach, on peut voir des baleines. Alan et son fils Bryce y attrapent parfois des requins à bord de leur bateau. Les colonies de lions de mer et de pingouins ne sont pas loin. Je ne verrais pas tout cela mais le décor à lui seul suffit à inspirer ces scènes et me faire rêver.


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