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Retour au Pérou, Huaraz et la réserve naturelle de Paracas


Il est temps d’accélérer un peu le pas. On peut pas vraiment dire qu’on est en retard quand il n’y aucun planning à part que la Patagonie nous appelle. Il faut dire que c’est pas à côté et on ne veut absolument pas raté ça avant la fin de notre périple en Amérique Latine. Du sud de la Colombie, on enchaine les bus et on accumule la fatigue. On traverse l’Equateur en un éclair ou presque. De retour au Pérou, on se rend à Huaraz connue comme point de départ de nombreuses randonnées dans la cordillère blanche. On tombe pas vraiment sous le « charme » de cette ville qui a beau figurée dans tous les guides, n’en demeure pas accueillante au final. La « laguna 69 » est un trek d’une journée et est l’une des extractions de la région. Inutile d’être un randonneur chevronné, le mal de l’altitude est le risque le plus avéré puisque cette lagune est tout de même à 4600 mètres au-dessus du niveau de la mer. La rando est très chouette. On traverse d’abord un plateau vert dont des vaches sauvages semblent les propriétaires des lieux. On enjambe une rivière ou deux. L’eau limpide n’en est pas moins glaciale, mieux vaut éviter la chute. En remontant vers la source, on aperçoit cette énorme cascade d’eau qui n’est autre que le déversement de la lagune. Au terme de l’ascension, la couleur de la lagune est en effet saisissante.

Mais le temps n’est pas clément. On tarde pas pour faire demi-tour et reprendre un peu de chaleur en redescendant vers le plateau. A temps pour grimper dans le bus et échapper cette fois ci à une belle averse qui nous accompagne trois heures durant sur le chemin de retour à Huaraz. Finalement les prévisions météo de la semaine ne sont pas meilleures et on décide de partir vers Lima.

Difficile d’en parler longuement puisqu’on y passe qu’une nuit et deux jours. Et on est pas forcément fier de s'y faire avoir comme des touristes. On est invité sans le savoir dans un scénario bien ficelé où le chauffeur de taxi s’arrête à notre hauteur prétextant avoir besoin de notre aide pour faire l’appoint avec sa cliente à bord, elle aussi évidemment complice. Le tout pour nous dérober un vrai billet contre deux faux parfaitement imités.. Car malheureusement le Pérou, c’est aussi le pays des faux billets. Un problème bien connu.

En route pour ce qui sera un véritable coup de cœur du Pérou : la réserve naturelle de Paracas. Entre mer et désert, on est plongé dans un documentaire animalier grandeur nature. Des milliers d’espèces cohabitent ici, certains ne font que passer pendant les périodes de migration. Et elles sont bien accueillies, sans polémique aucune. D’autres y vivent là continuellement d’un air très paisible pour le plaisir de nos yeux.


Les manchots de Humbolt font la renommée de la réserve naturelle de Paracas

Mais les lions de mer occupent aussi une bonne partie du paysage

Séance de séduction

Et aussi des pélicans, beaucoup de pélicans..

Où mieux que Pisco pour déguster le bon Pisco Sour, cocktail préféré des péruviens?

La playa roca

La cote pacifique avec un poil de vent

On est convié à passer les fêtes de Noel à Aréquipa avec le cousin Germain et la belle famille. Retour au point de départ de notre voyage où on y apprécie ces festivités. En route maintenant pour la Bolivie.



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