Premier trek de 3 jours : El Cañon del Colca.
Nous prenons le bus de nuit pour Chivai, village situé à 3600m d'altitude ou nous prenons un petit déjeuner avant de poursuivre notre route pour la Cruz del Condor où de nombreux touristes s'aggroupent aux différents points de vue dans l'espoir de pouvoir prendre quelques clichés de ces plus grands rapaces au monde.
Les condors se font attendre. Nous aurons finalement la chance d'en apercevoir trois et Nicolas en verra un survoler à quelques mètres au dessus de sa tête.
Nous nous rendons après au départ du trek pour la descente du second plus profond canyon du monde avec ces 3400m de profondeur. Hé oui le Grand Canyon des Etats Unis est grand mais pas le plus profond! Nous nous rendons compte assez rapidement que notre groupe est constitué exclusivement de francophones ; français, belge, suisses et canadiens, auquel s'ajoutera notre compagnon de route ce joli petit chien errant. Nous ne le savons pas déjà mais il fera l'intégralité du parcours avec nous!
Au terme de cette première journée de descente exclusivement et de paysages à couper le souffle, nous sommes accueillis à San Juan de Chucco par Gloria où nous passons la nuit. Devant nous se dresse cette falaise majestueuse.
La deuxième journée est plus agréable mixant denivellés positif et négatif, encore beaucoup spots et de vues imprenables sur le canyon traversé par la rivière de Colca. Nous n'avons tous qu'une hâte : arriver à l'Oasis, le coeur du Canyon où nous pourrons enfin piquer une tête dans une des piscines amenagées pour les trekkeurs passant par là. Le décor est somptueux. Nous ne sommes pas déçus.
Nous sommes prêts à 4h30 le lendemain pour repartir en direction de Cabanaconde pour une ascension de 1100m de denivelé. La montée est raide. Certains feront le choix de se laisser porter par les mulles. D'autres ne prennent même pas la peine de se lever aussi tôt que nous comme notre guide qui va manger son réveil. Ca nous prendra environ 2h15 avec le spectacle du lever de soleil dans le canyon.
Sur le chemin du retour, nous nous arretons à differents endroits et Marion fond devant ces alpagas et lamas quasi domestiques.